Pour ce faire, nous agissons sur plusieurs fronts.

  1. Acquisition de milieux naturels à forte valeur écologique (milieux humides, boisés, etc.).
  2. Protection de milieux naturels à perpétuité grâce à des servitudes de conservation.
  3. Mise en œuvre de plusieurs initiatives pour protéger les pollinisateurs.
  4. Adoption de règlements municipaux pour protéger l’habitat d’espèces en péril, comme le martinet ramoneur.

Acquisition de milieux naturels et servitudes de conservation

La Ville acquiert régulièrement des milieux naturels et en protège un certain nombre à perpétuité par servitude de conservation.

Pour acquérir des lots et préserver certains milieux naturels et percées visuelles, la Ville s’est dotée d’une réserve financière. Elle peut y déposer jusqu’à 5M $.

Ces terrains abritent une riche biodiversité et jouent un rôle important dans les écosystèmes : milieu humide, refuge d’oiseaux, corridor forestier, etc.

Les préserver profite aux plantes et aux animaux en plus d’aider à maintenir notre qualité de vie. En effet, les écosystèmes nous rendent des services écologiques essentiels pour :

  • Cultiver des aliments
  • Assainir l’eau et l’air
  • Améliorer notre santé mentale et physique

Protection des pollinisateurs

La Ville met en œuvre plusieurs initiatives pour protéger les pollinisateurs sur son territoire.

La Ville a choisi d’arrêter de tondre le gazon dans certaines zones de vos parcs de quartier. Cette approche permet à la nature de reprendre toute sa place et favorise la biodiversité.

Certaines de ces parcelles, comme celles situées dans le stationnement de l’hôtel de ville, se transformeront en prés fleuris, un véritable festin pour les pollinisateurs!

Hauteur maximale : 30 cm

Nous avons également modifié notre règlement sur la longueur maximale du gazon. L’article 14 du règlement sur les nuisances permet désormais de laisser pousser l’herbe à une hauteur maximale de trente (30) centimètres, mesurée à partir du sol.

Pas de risques avec les tiques

Nos prés fleuris et espaces sans tonte se situent en zone urbaine, où les tiques ne se tiennent pas. 

Même si le gazon mesure 15 ou 30 cm de long, ces milieux à ciel ouvert sont plus secs et ensoleillés, donc les tiques n’y survivent pas.

D’ailleurs, la seule espèce de tique qui pourrait être porteuse de la maladie de Lyme se tient davantage dans les zones boisées (milieux couverts, humides et frais), notamment où il y a présence de chevreuils.

En 2019, la Ville de Mont-Saint-Hilaire a reçu la certification Ville amie des monarques de la Fondation David Suzuki.


Pour obtenir notre certification, nous nous sommes engagés à mettre en œuvre 16 mesures de protection de l’habitat du monarque proposées par la Fondation David Suzuki.

Par exemple, l’asclépiade et d’autres plantes nectarifères indigènes seront plantées dans les terre-pleins publics de la ville.

En 2022, la Ville de Mont-Saint-Hilaire a reçu la désignation « Ville amie des abeilles » de l’organisation Bee City Canada.

La Ville s’engage ainsi à utiliser des plantes bénéfiques pour les pollinisateurs dans ses aménagements paysagers et dans ses parcs, ainsi qu’à réduire la tonte de l’herbe et l’utilisation des pesticides sur son territoire.

Ces gestes porteurs d’espoir s’avèrent essentiels pour atténuer le déclin des abeilles, à l’instar d’autres pollinisateurs.

Dites merci aux abeilles, aux papillons, aux chauves-souris…

Concombres, fraises, légumineuses, café… 1 portion sur 3 de toute la nourriture que vous mangez dépend du travail des pollinisateurs! Ils jouent un rôle indispensable pour cultiver une grande majorité de fruits et légumes. En transportant le pollen d’une plante à l’autre, ils facilitent leur reproduction.

Créez un petit sanctuaire dans votre cour… ça peut être aussi simple que de planter du trèfle!

Privilégiez une pelouse saine, variée et résiliente qui demande moins d’entretien.

Faites le plein de produits frais et locaux au Marché public tous les jeudis de l’été.

Venez à la réception de l’hôtel de ville chercher une affichette Les pollinisateurs en jeu.


Protection de l’habitat du martinet ramoneur

Le martinet ramoneur est une espèce d’oiseau menacée en vertu de la Loi sur les espèces en péril, depuis 2007. Il est également protégé par la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs.

Il utilise presque exclusivement les vieilles cheminées en pierre ou en brique pour construire son nid. Soyez sans crainte, leur présence dans une cheminée ne représente aucun risque d’incendie, ni aucun danger pour la santé.

Ce petit oiseau est un voisin très discret en plus d’être utile : il mange plus de 1000 insectes par jour!

Pour contribuer à protéger cette espèce en péril, la Ville de Mont-Saint-Hilaire pose plusieurs actions.

Identification de cheminées potentielles

La Ville possède une liste des cheminées qui pourraient potentiellement abriter le martinet ramoneur. Ainsi, lors d’une demande de permis, la Ville informe les propriétaires sur la présence potentielle de ces oiseaux.

Nous transmettons aux propriétaires les mesures à prendre pour rénover leur toiture ou leur cheminée tout en s’assurant de protéger l’habitat de cette espèce en péril.

Vous pensez que votre cheminée a du potentiel pour abriter des martinets ramoneurs ?

N’hésitez pas à contacter Connexion Nature au info@connexionnature.org.

Adoption d’un règlement pionnier

En juillet 2023, la Ville de Mont-Saint-Hilaire a adopté un règlement unique au Québec pour protéger l’habitat du martinet ramoneur.

Ce règlement interdit notamment de :

  1. ramoner une cheminée accueillant des martinets entre le 1er mai et le 1er septembre
  2. tuber ou coiffer une cheminée d’un bâtiment visé
  3. harceler ou tuer un martinet ou détruire son nid ou ses œufs.

Règlement 1338

Préservation des cheminées

Les martinets ramoneurs nichent dans certains bâtiments municipaux, comme l’école Sacré-Cœur. En 2023, Connexion Nature a aussi pu confirmer que des martinets occupaient une cheminée du manoir Rouville-Campbell.

Comme propriétaire de ces bâtiments, la Ville a pris l’engagement moral de préserver ces cheminées en les laissant intactes et ouvertes entre avril et septembre.

Le 12 septembre 2024, Connexion Nature a remis une plaque à la Ville de Mont-Saint-Hilaire pour souligner son engagement envers cette espèce en péril. Une plaque est aussi apposée près de la porte de l’école Sacré-Cœur depuis 2018.