Créations sur-le-champ / Land art

Originaire de la Gaspésie, Médéric Boudreault est un artiste multidisciplinaire dont le travail a été présenté à travers le Québec et le Canada. Il a collaboré à de nombreux projets avec le collectif Productions Rang 2, explorant les liens entre art et territoire. Depuis 2024, il anime des ateliers de land art à l’Université de Montréal.

Passionné par les éléments naturels, il crée des œuvres qui racontent des histoires et s’ancrent dans le paysage.

Émilie B. Côté vit et travaille au Témiscamingue. Titulaire d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval, elle mène une pratique artistique ancrée dans le territoire. Elle réalise plusieurs projets d’expositions et de résidences d’artistes au Québec et en Ontario, notamment à l’Écart, lieu d’art actuel de Rouyn-Noranda, au Centre VoArt de Val d’Or et à la Foire d’art alternatif de Sudbury. Boursière du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec, elle développe une approche de recherche où l’art, la science et la poésie se côtoient.

Ses œuvres font partie de la collection du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et du Musée d’art de Rouyn-Noranda.

Céderick Charland, né en 1979, est originaire de Carleton, en Gaspésie. Pendant son adolescence, il a été très actif au sein du Centre d’artistes Vaste et Vague. Il a obtenu un diplôme en design de mode au Cégep Marie-Victorin, puis en enseignement des arts plastiques à l’UQAM. Après treize années passées à Montréal, il a choisi de fonder sa famille à la campagne et réside depuis quatorze ans dans la région de Brome-Missisquoi. Fondamentalement, il se définit comme un fier père de famille, un rôle qu’il chérit profondément.

Au quotidien, il enseigne les arts plastiques et le théâtre au Collège Français Secondaire de Longueuil depuis maintenant vingt ans. Son approche artistique, tant dans sa pratique personnelle que dans son enseignement, repose sur le geste, ainsi que sur la recherche du mythe, de l’émotion et de l’ambiguïté. Passionné par les univers traditionnels, il les aborde à travers un prisme moderne et poétique. Pour lui, l’art doit poser des questions et en susciter de nouvelles.

Stefano Bosi Devoti a débuté sa pratique artistique dans des ateliers de peinture, avant de se former dans des carrières de pierre, aux techniques du métal et de la fonderie, du bois, ainsi qu’à la Scuola Libera del Nudo de l’Académie des beaux-arts de Venise. Il a également effectué un apprentissage en sérigraphie au studio Fallani Venezia.

Son attention se porte sur la dimension du seuil, sur les zones frontières marquées par les différentes phases de l’action artistique. Il adopte une approche fortement interdisciplinaire pour confronter les moments clés du processus créatif. Actif dans la sculpture et les installations in situ depuis 2005, il privilégie le travail en extérieur, en s’intéressant particulièrement aux expériences humaines qui ont traversé les lieux, cherchant le fil du dialogue perpétuel entre l’homme et le territoire. Il est membre de l’association ALI des graveurs libres, en tant que xylographe. Il fabrique également du papier à partir de bambou brut.

Depuis plus de 35 ans, Michel Leclerc maîtrise l’art du soufflage de verre et continue d’explorer et de repousser les frontières de la création. Son parcours est marqué par la conception et la participation à de nombreuses œuvres d’art public en verre, témoignant de son engagement dans des projets d’envergure.

Michel Leclerc explore divers médiums avec passion, de la sculpture sur glace, éphémère et fragile, au land-art, qui dialogue intimement avec la nature. Depuis 8 ans, il affine également sa maîtrise de la modélisation 3D, utilisant des matériaux tels que le carton et le bois pour créer de nouvelles formes innovantes où la technologie et l’art s’unissent.

 Chaque œuvre est un récit riche, naviguant entre Nature, Culture, Science et Humour. La matière devient l’alphabet de son expression visuelle, invitant le spectateur à décoder et à apprécier les multiples couches de sens.

L’Atelier de la Montagne, à Mont-Saint-Hilaire, est un projet phare de Michel, offrant un espace de création unique où l’innovation et l’expression artistique se rencontrent.

Les œuvres de Marie-Eve G. Rabbath ont été exposées en Europe, au Canada, au Moyen-Orient et en Asie. Son travail a été primé par le Conseil de la culture et fait partie de collections privées et publiques. Elle a créé plusieurs œuvres permanentes, notamment pour le Parc national de Plaisance, la Ville de Buckingham, le CIUSSS des Laurentides et le CIUSSS de Vaudreuil-Soulanges.

On a pu voir son travail, entre autres, au Musée d’art contemporain des Laurentides et dans plusieurs Maisons de la culture à travers le Québec. Son œuvre a fait l’objet de divers articles dans des revues spécialisées en art.

Son champ d’intérêt se situe à la croisée de l’art et de la psychologie. Également psychologue, elle a travaillé tant au Québec qu’en mission humanitaire avec Médecins sans Frontières. Sa création est largement influencée par les étapes de vie que l’individu est invité à traverser, à s’adapter et à intégrer dans son cheminement personnel.

Depuis plus de cinquante ans, Pierre Séguin et Sonia Mondor cultivent une œuvre commune où l’art, le paysage et la poésie se rencontrent. Ensemble, ils ont façonné Le Jardin de vos rêves, un projet vivant qui puise ses inspirations aux quatre coins du monde, tout en s’ancrant dans une pratique continue du land art.

Pierre Séguin, né à Saint-Gabriel-de-Brandon en 1949, est diplômé en éducation culturelle de l’UQAM. Cofondateur du collectif Fabulous Rockets (1970), il a marqué la scène artistique par des performances et installations anti-art présentées notamment au Musée des beaux-arts de Montréal et au Musée d’art moderne de Paris. Il a également été commissaire d’expositions pour une vingtaine d’artistes immigrants à Montréal et Ottawa.

Sonia Mondor, née à Joliette en 1950, est formée en fleuristerie et fondatrice de Chez Rose Latulippe. Elle développe une approche sensible du végétal, mise en œuvre dans de nombreux projets d’aménagement paysager privés, commerciaux et institutionnels. Ensemble, ils ont formé des stagiaires en horticulture et donné des conférences sur l’art du paysagement.

Depuis 2019, ils sont chargés de projet pour la création d’un jardin botanique au centre du Mexique, poursuivant leur engagement dans une vision artistique du territoire. Leur travail en land art a été reconnu à plusieurs reprises, notamment par le 1er prix au Jardin Marie-Victorin en 2007 pour Procession. Parmi leurs œuvres marquantes : Célébration (2019), Flor de Sana (2020), L’embâcle (2021), Rituel de passage (2022) et L’Arche (2023).

Née en 1986 en Roumanie, Réka est une artiste visuelle et conceptuelle d’origine hongroise. Spécialisée dans l’art environnemental et les installations in situ, elle détient un diplôme en beaux-arts ainsi qu’une maîtrise en design et communication visuelle.

Depuis la fin de ses études en 2013, elle participe à de nombreux événements artistiques internationaux, résidences et festivals à travers le monde. Son travail, reconnu sur la scène de l’art contemporain, explore la relation complexe entre la nature et l’existence humaine, soulignant leur profonde interdépendance.

Guillaume Tardif est un artiste visuel qui vit et travaille à Québec. Depuis 2008, ses œuvres ont été présentées dans le cadre de plusieurs expositions solos et collectives, entre autres à Québec, Sherbrooke, Montréal et Winnipeg. Utilisant majoritairement la sculpture et l’installation, son travail se promène entre projets in situ éphémères et œuvres d’art public. À Québec, il est entre autres connu pour ses œuvres « Trop fort pour la ligue », un hommage au passage de Guy Lafleur dans les Remparts, et « Gros loup », qui trône fièrement en plein cœur du quartier Limoilou.

En parallèle avec sa pratique en arts visuels, il est actif dans le milieu de la musique alternative depuis plus de 25 ans. Il est saxophoniste et chanteur dans divers projets (FEUXDEFORÊT, Charlie Foxtrot, MAP), et agit également comme conseiller artistique et responsable de la formation à L’Ampli de Québec.

Bruno Tassé est un artiste visuel dont la pratique est habitée par le souvenir fondateur d’un geste posé à l’âge de quatre ans : celui de la couleur étalée à pleines mains sur une feuille posée au sol. Cette mémoire, empreinte d’innocence et de sensualité, continue de nourrir son rapport à la matière, au mouvement et à l’acte créatif.

Yo est une artiste originaire de Montréal/Tiohtià:ke, qui crée depuis 2020 dans les Cantons-de-l’Est, sur le territoire W8banaki. Sa pratique, enracinée dans le Land Art et l’art textile, se développe autour de l’installation éphémère. Sa fascination pour le feutrage de matériaux naturels — tels que les fibres de chanvre, d’ortie et d’asclépiade — remonte à une rencontre marquante avec le sisal, lors de ses études à l’Université Bishop’s en 2015.

Sa série d’installations et de performances Nids Nomades explore la formation de nids à l’échelle humaine. La dernière œuvre de la série, une pièce suspendue intitulée Oma, a été créée in situ lors d’une résidence en 2020 à RURART, à Cookshire-Eaton. Elle a ensuite été présentée à L’art en vitrine – Le Centro, Tramae, à Sherbrooke (2021), au no.9 Eco-Art Festival à Rideau Lakes, en Ontario (2022), et à Magog Éphémère en 2023. Yo travaille actuellement sur un projet de Land Art à la frontière canado-américaine, en collaboration avec le musée Colby Curtis à Stanstead.