Créations sur-le-champ/Land art
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Créations sur-le-champ/Land art

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17e édition
16 au 20 octobre 2024

Prix du jury et coup de cœur du public 2023

La solution, par Pierre-Étienne Locas

Découvrez toutes les œuvres de la cuvée 2023

Créations-sur-le-champ/Land art Mont-Saint-Hilaire accueille chaque année des artistes professionnels d’horizons artistiques variés. Sous l’œil du public, ils créent des œuvres éphémères inspirées par les techniques du land art dans le cadre enchanteur du verger le Pavillon de la Pomme. Installés au pied du mont Saint-Hilaire, les artistes travaillent avec les éléments que la nature et leur environnement mettent à leur disposition.

Sous la direction artistique de madame Jérémie Boudreault, Créations-sur-le-champ/Land art est devenu un événement culturel incontournable dans la région. L’événement se tient toujours la semaine après l’Action de grâces, soit du mercredi au dimanche, et se déroule sur cinq jours. 

Profitez de cette sortie familiale gratuite, idéale tant pour les adeptes de land art que pour les non-initiés!

Au Pavillon de la Pomme
1130, boulevard Sir Wilfrid-Laurier, Mont-Saint-Hilaire (Qc.)

Projets et biographies des artistes 2023

Joann Côté est une artiste multidisciplinaire originaire de Montréal. Ses études en stylisme de mode lui ont insufflé l’esprit d’innovation propre à ce milieu. Au fil des ans, son travail a évolué vers une approche d’avant-garde plus radicale et expérimentale qui s’emploie à poser un regard sur la société. Joann Côté est séduite par la poésie de toute forme de matière qu’elle s’approprie en la détournant de sa fonction initiale afin de l’amener à un autre niveau de perception. Par une approche engagée où elle aborde la création de manière indissociable du quotidien, son travail artistique ne relève pas de la raison, mais plutôt de l’instinct brut.

Ses œuvres font partie de diverses collections au Canada, aux États-Unis, en Europe, en Amérique du Sud et en Asie.

Simon Vincent est un artiste multidisciplinaire émergent. Son gout pour l’aventure et sa curiosité l’ont fait voyager dans diverses sphères afin de peaufiner ses aptitudes manuelles telles la lutherie, la conception 3D, le dessin, la soudure ainsi que récemment la sculpture sur pierres.

Ayant travaillé plusieurs années sur les plateaux de cinéma comme machiniste Grip, il connait bien les structures, le mouvement ainsi que l’importance de la lumière interférant avec la matière.

Il a notamment collaboré au film d’animation The Trembling Veil of Bones produit par l’ONF. Ayant une approche plutôt instinctive et expérimentale, Simon Vincent aime gosser, bizouner, fabriquer, tapocher, gratter, colorier, barbouiller avec cette attitude désinvolte d’un homme à l’esprit libre.

« Free your feet, free your soul »

Lit : nom commun, masculin
Couche régulière de matière quelconque.
Canal occupé par une rivière ou un fleuve
Direction du vent, d’un courant.

Le temps suspendu

Tel un jardin éphémère
Terreau fertile d’un manifeste
Le temps suspendu dans un fragile équilibre
Un état d’être en flottaison
Un lieu délaissé de ses asservissements

Tel un miroir de nos désirs inavouables
Une expérience sensorielle à déguster à la seconde
Dont l’ordre est de la chair à la rencontre de l’humain
Nous convie délicatement à abdiquer
Afin de savourer cet état d’impermanence

La mémoire ne lit pas les lettres des autres
Amour charnel, amour inconditionnel, amour rebelle
Nous dispose à laisser les éléments prendre le dessus
Tout est voué à disparaître
En créant

La mémoire ne lit pas les lettres des autres
Amour charnel, amour inconditionnel, amour rebelle
Nous dispose à laisser les éléments prendre le dessus
Tout est voué à disparaître

En créant cette installation intitulée Le temps suspendu, les artistes Joann Coté et Simon Vincent nous suggèrent une réflexion sur notre rapport au temps et la fugacité de notre présence en ce monde.

Gaspard Combes réalise des sculptures destinées à l’espace public et à l’environnement naturel. Mettant de l’avant des esthétiques organiques de l’érosion et de l’entropie, ses œuvres surpassent et relativisent l’échelle humaine. Il a participé, entre autres, au Festival des Arts Éphémères à Marseille, en France, et à l’exposition de sculptures en plein air Ailyos à Leysin, en Suisse.

Le projet consiste en la réalisation de trois structures de huttes en bois. La hutte est le symbole du refuge, de l’utopie d’une vie simple à la sobriété heureuse. C’est aussi l’idée de la cabane, de l’architecture écologique et autonome, affranchie de l’idée de propriété terrienne. Tous les peuples ont su inventer différentes formes d’habitats avec pourtant des matériaux similaires tels que les branchages ou le torchis.

Avec cette installation artistique, je compte proposer trois de ces architectures basées sur trois formes géométriques simples que sont : le cercle, le rond et le carré. Ces trois formes se retrouvent dans les constructions architecturales de huttes sous la forme de dôme, pyramide ou habitat à base carrée. Ici, il n’est pas nécessaire de finir l’habitation en couvrant les murs de torchis. Les lignes en bois de l’architecture tracent simplement un idéal, l’idée d’une vie en nature, une utopie sculpturale.

C’est ce désir de vie en nature, libérée du superflu que je souhaite mettre en avant ainsi que la diversité d’habitats inventés. Le titre fait quant à lui une référence au conte des trois petits cochons à la fois sur la forme du titre que par l’aspect de l’œuvre finale. Une touche d’humour dont j’ai du mal à me passer.

Marc Chicoine

Marc Chicoine vit et travaille en Montérégie. L’univers maritime influence de différentes façons les expériences artistiques de cet artiste d’origine gaspésienne.

Après des études en scénographie (cégep de Saint-Hyacinthe) et un bac en arts plastiques (UQAM), il entreprend une carrière dans le domaine du cinéma où il touchera à la peinture scénique, à la sculpture, à la fabrication d’accessoires et à la décoration. Ceci tout en maintenant une pratique artistique qui l’amènera à participer à des événements tels le Symposium de la Jeune Peinture (Baie-Saint-Paul) et Créations-sur-le-champ/Land art Mont-Saint-Hilaire. Il développe un intérêt pour l’art nature et l’art in situ qui le poussera à s’impliquer au développement d’une biennale (Barachois in situ) parrainée par le centre d’artistes Vaste et Vague dans sa Gaspésie natale. Son travail artistique s’oriente vers des œuvres d’art in situ où il cherche à provoquer une réflexion en impliquant le public dans la réalisation d’œuvres qui se veulent aussi ludiques que poétiques. 

Le tableau présenté ici est inspiré d’une ancienne légende racontée, me dit-on il y a très longtemps aux confins du mont Saint-Hilaire. C’est un tableau dans lequel on peut entrer par le côté jardin, aller s’y allonger pour en faire partie ou l’observer d’en haut. Je vous la présente, cette légende, afin de faciliter la lecture de l’œuvre.

La légende du corbeau blanc

Son vol se tramait entre différents mondes, de celui des vivants à celui des rêves. Pour cela, les humains s’en méfiaient, sa robe noire inspirait crainte et dédain. Corbeau n’était pas si méchant, juste un peu roublard. Ce qu’il voulait avant tout, c’était de la compagnie pour voler, les humains, eux, aimaient rêver, c’est pourquoi corbeau leur construisit des canots dans lesquels ils pouvaient s’allonger en regardant le ciel et ainsi voler dans leur esprit.

Pour tromper la suspicion des humains à son égard, notre ami s’enduisit de sel et en saupoudra au fond de ses canots. Il se présenta à eux dans un costume d’une blancheur immaculée.

« Par ici, disait-il, venez voyager avec moi dans ces magnifiques embarcations toutes blanches! » Personne ne se méfia, tout le monde voulut faire un tour dans les canots du corbeau et ce fut la fête! Mais lentement, le sel commença à se solidifier et cristallisa les rêves des humains, même le corbeau dans son costume se figea dans le sel.

C’est pourquoi maintenant, au fond des entrailles de la montagne, il arrive que l’on trouve des cristaux et qu’ils recèlent de rêves égarés.

Marcella França est une artiste contemporaine brésilienne basée à Montréal. Avec près de deux décennies d’expérience dans des langages hybrides mêlant danse contemporaine, technologies numériques et art visuel, elle élargit les conventions de l’art pour créer des performances, des vidéos et des installations qui explorent la relation entre la nature, les enjeux féministes contemporains, les questions existentielles, politiques et écologiques contemporaines.

L’eau est l‘élément principal de sa recherche artistique. Elle explore les aspects physico-chimiques de l’eau, tels que la fluidité, la volatilité et la matérialité, et les associe à des concepts philosophiques, entremêlant des questions décoloniales, d’ancestralité, d’écoféminisme et d’immigration. Sa pratique artistique est une invitation à réfléchir sur notre relation à l’eau, à la nature et aux enjeux sociétaux qui nous touchent tous.

Le projet démontre la relation forte et intrinsèque entre la mère terre, la femme et la force féminine de la nature dans leur capacité créatrice de la vie et leur durabilité pour la race humaine. Mon œuvre crée un « placenta » excavé au milieu du champ de pommiers (un lac artificiel de 3 mètres de diamètre rempli d’eau). Les pommiers autour se connectent à ce grand placenta à travers des chemins de pommes partant de la base de leurs troncs jusqu’au bord du lac, qui, comme des artères, nourrissent le placenta, « générant » un bébé en forme humaine fait de pommes, positionné au milieu du lac.

L’œuvre poétique est remplie de messages qui s’additionnent en couches de significations. Les pommes elles-mêmes sont un symbole millénaire de la fertilité et du féminin, mais aussi du péché originel, ancré au cœur des sociétés occidentales patriarcales, où la femme Ève l’offre et, par conséquent, la race humaine est créée, et elle, la femme, génératrice de cette vie, est expulsée du paradis, influençant ainsi le début de la misogynie dans les sociétés occidentales judéo-chrétiennes.

« Terra Matria » vient rétablir la vision puissante décoloniale originelle de la terre mère, la mère de toutes les mères, puissance, intelligence et technologie créatrice et mainteneuse de toutes les formes de vie de la planète, et rendre à la femme le respect d’être la puissance créatrice de la race humaine. Le mot « Matria » qui compose son nom propose donc de retrouver la vision ancestrale du féminin, de la terre et du territoire, où par le pouvoir générateur de vie, « Matria » devient un symbole de la crise des systèmes patriarcaux, de la crise de la notion de nation-état, dont la lutte, l’exploitation effrénée a généré et continue de générer la destruction. La vision protagoniste de la mère terre et de la femme dans la société propose une nouvelle communauté « matria », qui réunit des adjectifs toujours liés au multiple et à l’hétérogène, rompant ainsi avec le binarisme patriarcal et établissant une logique qui représente une pensée et une sensation plus durable pour l’avenir de la planète.

Anne-Julie Hynes est une artiste multidisciplinaire de Montréal. Elle travaille avec différents médiums tels que la peinture, la photographie, le collage et la sculpture. Son talent lui a permis d’être choisie pour diverses résidences de recherche et de création artistique à travers le monde. Elle se considère aujourd’hui comme une artiste nomade.

Depuis l’obtention de son baccalauréat en arts plastiques à l’Université Concordia, les œuvres d’Anne-Julie Hynes ont été exposées au Canada, mais aussi en Chine, en Pologne, au Danemark, en Allemagne, en Autriche, en Hongrie et à Tahiti.

Ses œuvres ont suscité l’intérêt des médias écrits et plusieurs de ses créations font partie de collections privées et publiques, dont Tahiti La Ora Beach Resort à Tahiti, Énergir et la Ville de Ste-Thérèse.

Le kintsugi est une technique ancestrale japonaise consistant à réparer un objet brisé en soulignant ses fissures.  Les objets, les arbres ayant subi l’usure du temps ou ayant été brisés peuvent être réhabilités et leurs imperfections non seulement acceptées, mais soulignées et glorifiées.  L’arbre réparé, consolidé, embelli, porte de façon innovante ses blessures et il devient paradoxalement d’autant plus précieux par son unicité. Il n’est pas seulement réparé, il est aussi transformé.

Symboliquement, la technique de réparation du kintsugi fait référence à l’acceptation de nos propres blessures, nos travers et nos imperfections. Elle illustre la transformation par les épreuves. Aller de l’avant, rebondir. Malgré les difficultés et les blessures, physiques ou mentales. Ou peut-être même « grâce à ». Transformer ses lignes de failles par des lignes de force.

Par l’ajout d’éléments extérieurs, il se passe une symbiose entre ces différents fragments qui, à priori, ne sont pas faits pour être ensemble, et la combinaison de ses parties s’avère bénéfique et parachève une guérison. Comme une invitation à s’ouvrir aux apports extérieurs au-delà de la peur et des croyances.

Originaire de Québec, Bernard Hamel après avoir vécu et travaillé pendant douze années à son atelier de St-François de l’Ile d’Orléans vit depuis trois ans à St-Roch des Aulnaies où il a maintenant son atelier. Il termine en 1992 un baccalauréat en arts plastiques à l’UQAM en concentration sculpture où il expérimente différents matériaux comme le bois, la pierre, le métal et la céramique. Un peu plus tard, il décide de parfaire ses connaissances du bois en complétant un DEC à l’Institut québécois d’ébénisterie, école-atelier du Cégep Limoilou de Québec.

Bernard Hamel a plusieurs symposiums de création à son actif au pays et en Europe.

Sa carrière d’enseignant commence en 1999 à la Maison des Métiers d’Art de Québec, école-atelier du Cégep Limoilou de Québec, où il enseigne la sculpture encore à ce jour. Il s’implique activement dans son milieu et participe à cette volonté de partager et de transmettre ses savoirs auprès de divers publics.

Il intègre de plus en plus la création en milieu naturel à sa pratique de création. En prenant en compte le lieu, son histoire, sa morphologie et ce qui l’entoure, la conceptualisation de l’œuvre s’amorce. Puis, l’idée prend forme en s’inspirant également de la diversité des espèces végétales et animales qui y vivent ou qui y ont vécu.

En plus de lui permettre d’évoluer et de peaufiner son art, ces événements in situ le rapprochent des gens et lui offrent l’occasion d’amorcer des discussions pendant et après la création. Ces rencontres sont importantes dans sa pratique, car elles pavent, selon lui, la voie à la démocratisation de l’art.

Je présente une installation figurant un chemin qui lévite au travers de la forêt, un segment de route, réalisé de troncs sectionnés en tranches de diamètres variées, placées côte à côte, tels des pavés. L’installation nous laisse s’imaginer où pourrait nous amener ce sentier s’il fut entier.

Les visiteurs marchant dans la forêt verront apparaître, un peu à l’écart du sentier, ces rondins de bois alignés, flottant et formant un chemin qui se déploie entre les arbres. Avec cette installation, je veux créer l’illusion de flottement, susciter la réflexion et attiser l’imaginaire.

Laissons-nous bercer par notre imagination pour se créer des mondes qui nous font du bien…

Yves Leblet, sculpteur, adepte du land art, travaille depuis de nombreuses années avec les matériaux qui l’entourent. Ses interventions dans les paysages qu’il habite reflètent le rapport intime qu’il partage avec son environnement. Son processus créatif intègre l’émancipation du regard, la contemplation et la compréhension du monde. Ses créations sont éphémères ou pérennes, tantôt à l’échelle humaine, tantôt monumentales et subliment la nature en s’inscrivant dans les paysages les plus divers.

Chaque œuvre est unique, façonnée parfois manuellement, parfois par les éléments et raconte une histoire. Ses interventions sont légères, minimales, poétiques, veillant toujours à ne pas perturber l’ordre naturel de façon radicale et souvent irréversible. Ses sculptures mobiles, vivantes tant en extérieur qu’en intérieur sont de délicats équilibres sensibles au moindre souffle d’air qui les fait vivre, vibrer et onduler, le plus lourd que l’air plane.

Quelle agréable initiation, afin de se re-situer dans un monde chaotique que celle d’emprunter les méandres du labyrinthe, de s’y égarer avant d’arriver en son centre, s’y poser, respirer, contempler, méditer et comprendre, pour ensuite retourner vers le monde extérieur avec la sensation de savoir où se situer dans le mouvement perpétuel de la mécanique cosmique, équilibre délicat sensible au moindre souffle d’air et qui nous invite à lever les yeux vers les étoiles…

Scénographe gradué de l’École nationale de théâtre du Canada en 2005, Pierre-Etienne Locas conçoit des décors, des costumes et des accessoires pour la scène.

Il complète sa pratique avec l’enseignement et en menant divers projets de design, de scénographie muséale, d’illustrations et d’installations sculpturales.

Ses crédits de théâtre incluent entre autres : Caligula (TNM), Dance me (BJM), Le meilleur des mondes (Denise-Pelletier), Le chant de Sainte-Carmen de la main (Spectra), Don Giovanni (Opéra de Mtl), La délivrance (d’Aujourd’hui), Courir l’Amérique (PàP), Yellow Moon (Manufacture), Le Joker (Quat’sous), Le fils (Rideau vert), The Madonna Painter (Centaur), Le vrai Monde (Duceppe), Ça (JPR), The Droplet (Riks Teatret – Oslo/Norvège).  

Lauréat du masque de révélation de l’année ainsi que du masque de la conception de décor 2005-2006 pour la conception du décor de W;t (Théâtre de Quat’sous).

Récipiendaire du Prix Olivier Reichenbach 2008 remis par le TNM pour la conception du décor et des accessoires de la pièce Elizabeth, roi d’Angleterre.

Lauréat des METAs – Outstanding set design 2014-15 pour la conception du décor de Travesties (Segal centre) et 2018-19 pour la conception du décor de A doll’s house part 2.

Lauréat du Prix du public Créations-sur-le-champ Land art 2017 pour la réalisation de l’œuvre « Tronqué ».

Prix de la critique Meilleur concepteur 2021-22 pour la conception du décor de La métamorphose (Denise-Pelletier).

C’est rendu compliqué depuis qu’on a foutu le bordel partout.

Le problème insoluble, dit-on.

Pourtant, si simple est la solution.

Odrée Roy-Lavallée

Odrée est native de la région du Lac-Mégantic. Elle a grandi en jouant dans la nature, entre la forêt et les champs… Autodidacte, artiste multidisciplinaire engagée, elle se voue à l’exploration des possibles. À travers son œil d’écologiste, elle se passionne à explorer les matériaux recyclés, naturels et nobles. Son parcours a commencé en tant qu’éco-couturière-designer, pour passer par l’éco-construction, le land art, la poterie ainsi que le tatouage rituel sacré.

Elle participe au partage du savoir en offrant des ateliers. De plus, elle invite régulièrement les spectateurs à ne pas rester passifs, mais plutôt à s’engager dans ses œuvres afin qu’elles deviennent collectives. Par cette démarche, elle cherche à ce qu’ils s’engagent envers leur propre nature et celle qui les entoure. Son intention est de conscientiser notre connexion au sacré et ainsi, inviter à prendre soin du vivant dans toute sa mirifique diversité.

Cette œuvre tisse les quatre éléments pour accompagner vers une connexion à plus grand que soi-même. Ici vit le saule frappé par la foudre. Il se métamorphose paisiblement en phœnix, cet oiseau qui renaît de ses cendres. Le phœnix, sortant de ses branches, plonge au cœur du marais, profondeur de son abysse, où il se nettoie de son sang. Il refait surface pour insuffler la vie à son jeune saule, né de sa branche tombée sous la foudre. Allégorie de la force des cycles à travers la vie : le don de soi, l’enfantement, la douleur de laquelle naît un nouveau souffle et la mort qui s’ensuit. Ode à la résilience du vivant. Vous êtes invité à insuffler la vie au jeune saule avec le souffle de votre phœnix intérieur.

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