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17e édition
16 au 20 octobre 2024
NOUVEAUTÉ une Vue nocturne les 25 et 26 octobre en soirée !
Apportez vos lampes de poche !
La Ville de Mont-Saint-Hilaire et la directrice artistique madame Jérémie Boudreault présente, pour une dix-septième année, l’événement culturel de l’automne dans la région : Créations-sur-le-champ/Land art Mont-Saint-Hilaire qui se déroulera du 16 au 20 octobre au verger du pavillon de la pomme. Douze artistes professionnels figurent au nombre de la cuvée 2024 très attendue. Le dimanche 20 octobre à 11 h dévoilement des oeuvres et présentation des artistes et venez voter pour votre oeuvre coup de coeur.
Créations sur-le-champ/Land art 2024 en photo
Crédit photo : Véronic Moisan
Prix du jury 2024 : « Abstractions géométriques; Géométries variables » de Rythâ Kesselring
Prix coup de cœur du public 2024 : « L’amour engendre force et passion » de Jean Guillet
« Amphiterra » de Galina Stetco et Özgür Gorel
« Mycorhize » de Carole Beaulieu
« Monstroso tetrapodicus » de Rebecca et Marc Antony Haden Ford
« Tenségrité » de Orélien Biet
« Tel Guillaume Tell » de François Mathieu
« L’autre côté du miroir » de Christina Martin
« Sous les bruissements du silence » de Denis Fecteau
« MONOLITHE DOUX-PIQUANT» de Boris Pintado
Vue nocturne 2024
Crédit photo : Véronic Moisan
Mark et Rebecca Ford tissent des dessins avec des matériaux naturels trouvés et cultivés dans le domaine de l’installation d’art environnemental.
En 2004, ils ont créé Two Circles Design, un partenariat de travail qui crée des environnements tissés monumentaux pour les secteurs public et privé. Ces installations surréalistes et ces sculptures ambiguës englobent un large éventail de compétences et de pratiques traditionnelles. Les œuvres tissées interagissent directement avec l’environnement en tant que sculptures semi-permanentes basées sur les graines et les formes végétales et le potentiel de toutes choses.
Ils partagent tous deux un vif intérêt pour l’archéologie, la géographie et le mystère du monde naturel, en s’appuyant sur les anciennes traditions et techniques de l’artisanat du saule et de la gestion des forêts. Ils donnent des ateliers à partir de leur chalet à Slindon toute l’année.
L’art environnemental a le pouvoir de transformer la façon dont nous voyons le monde, en questionnant notre rôle et notre relation avec lui. Les formes tissées contemporaines de Mark et Rebecca sont en dialogue les unes avec les autres.
Mark et Rebecca Ford tissent des dessins avec des matériaux naturels trouvés et cultivés dans le domaine de l’installation d’art environnemental.
En 2004, ils ont créé Two Circles Design, un partenariat de travail qui crée des environnements tissés monumentaux pour les secteurs public et privé. Ces installations surréalistes et ces sculptures ambiguës englobent un large éventail de compétences et de pratiques traditionnelles. Les œuvres tissées interagissent directement avec l’environnement en tant que sculptures semi-permanentes basées sur les graines et les formes végétales et le potentiel de toutes choses.
Ils partagent tous deux un vif intérêt pour l’archéologie, la géographie et le mystère du monde naturel, en s’appuyant sur les anciennes traditions et techniques de l’artisanat du saule et de la gestion des forêts. Ils donnent des ateliers à partir de leur chalet à Slindon toute l’année.
L’art environnemental a le pouvoir de transformer la façon dont nous voyons le monde, en questionnant notre rôle et notre relation avec lui. Les formes tissées contemporaines de Mark et Rebecca sont en dialogue les unes avec les autres.
On sait peu de choses sur cet animal rare et mystérieux. Il a été mentionné pour la première fois en 1827 dans un article de la Royal Society par Carl Ehrlich sous le nom de « Monstroso tetrapodicus ».
L’animal vertébré à quatre membres a évolué pour devenir les sauropsides, notamment les dinosaures, les mammifères, puis nous.
Boris Pintado, artiste d’origine espagnole établi à Montréal, poursuit actuellement une maîtrise en arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il a vu son travail exposé dans de nombreuses institutions culturelles et musées au Québec, notamment au Centre National d’Exposition de Jonquière et au Musée des Beaux-Arts de Mont-Saint-Hilaire. Ses installations publiques ont également trouvé leur place dans les villes de Gaspé, de Sherbrooke et de Beloeil. En 2024 son travail a été exposé à Future Fair de New York.
La présente édition constitue la deuxième participation de Boris Pintado à Créations-sur-le-champ
La figure du monolithe est une forme sculpturale qui exerce depuis l’aube des temps une très grande fascination dans de nombreuses cultures et sociétés. Les grandes roches solitaires –mono-lithos- qui se détachaient de leur environnement immédiat ont certainement constitué des lieux privilégiés de rencontre et de rituel bien avant que les humains commencent à les construire par eux-mêmes. À cet effet, un des exemples les plus connus est probablement Ayers Rock/Uluru, situé en plein cœur de l’Australie.
L’humain a recréé l’unicité de ces formes naturelles de diverses manières à travers l’histoire. Ainsi, menhir, obélisques ou les Moais de l’Ile de Pâques renvoient à cette figure fascinante d’une forme qui se détache nettement dans le paysage. Un exemple actuel est la Kaaba, à la Mecque, un immense cube noir au centre d’un des lieux de culte et de pèlerinage les plus importants de la planète.
Du coté des arts, l’américain John McCracken à amplement exploré cette forme dans sa démarche, tandis que, dans la culture populaire, le monolithe le plus connu est probablement celui qui apparait dans l’ouvre de science-fiction 2001, Odyssée de l’espace de Arthur C. Clarke et Stanley Kubrick.
Comme toute forme monolithique, le MONOLITHE DOUX-PIQUANT contraste vivement dans le paysage environnant. Cependant, il est constitué d’une composante naturelle omniprésente dans la région : le roseau commun ou phragmite.
Considéré comme une espèce exotique envahissante, le phragmite fait de plus en plus partie du paysage de la région depuis son apparition au début du XXe siècle. Prospérant particulièrement bien dans les milieux perturbés, cette plante témoigne des bouleversements environnementaux découlant des activités humaines. Derrière des apparences de douceur apportées par leurs panicules en forme de plumeau, ces plantes cachent un système racinaire si dense et concurrent qu’il nuit à la croissance des autres espèces végétales.
Dans le projet, la typologie du monolithe inverse cette image : la partie visible est constituée d’une dense trame de “piquants” tandis que la partie cachée, l’intérieur du cube, offre un environnement doux et soyeux. De plus, la “fente utérine” qui donne accès à l’intérieur vient contrecarrer le caractère phallique négatif associé aux formes monolithiques dressées.
Au-delà des considérations morphologiques et environnementales, le MONOLITHE DOUX-PIQUANT au milieu du verger se veut un lieu à la fois surprenant et énigmatique, tel un monolithe Ancient, qu’accueillant et douillet, tel un nid d’oiseau.
Mais, à bien y penser, la présence d’un monolithe dans ce lieu n’est pas si incongrue que ça…. Après tout, ne sommes-nous pas au pied d’un gigantesque monolithe fascinant ? Le mont Saint-Hilaire lui-même !
François Mathieu est un bricoleur du monde des arts. De son atelier émergent de petites et grandes constructions de bois, des moulages et autres expériences qui mettent en avant le processus et la transformation des matières.
Ces trente dernières années, il a présenté son travail au Canada ainsi qu’au Mexique et en Belgique. Il a installé des œuvres d’art public un peu partout au Québec et dans tous genres d’environnements. Il s’exprime par la sculpture principalement, un peu en photo, tout en maintenant une démarche d’écriture.
Ayant grandi à St-Éphrem en Beauce, il vit et travaille à St-Sylvestre de Lotbinière.
Même avec l’intention d’établir la plus parfaite géométrie, une architecture doit d’abord prendre appui contre les aléas du terrain. Tenace et opportuniste, la structure s’élance à partir des aboutements disponibles jusqu’à une hauteur apparemment arbitraire. Une autre charpente se déploie non loin puis d’autres encore, culminant toujours à la même hauteur et en relation avec les premières, comme s’il y avait un enjeu exactement là, quelque part à hauteur des yeux. Chaotiques au premier abord, les mêmes manigances se répètent d’une construction à l’autre jusqu’à établir une ligne d’horizon qui n’existait pas avant, sur laquelle flottent des pommes bien rouges, offertes comme des cibles.
Maintenir une pomme en suspension puis la viser avec un niveau au laser pour en placer d’autres à pareille altitude, c’est lancer tout un chantier de bricolage et se perdre dans le plaisir de faire. Je puise dans l’architecture qui regorge d’archétypes et de stratégies structurales qu’on se plaît à expérimenter, pour leur solidité mais aussi leurs qualités esthétiques.
Denis Fecteau
Détenteur d’une maîtrise en arts visuels, profil création, Denis Fecteau expose son travail depuis plus de quarante ans. Dans les années 1989 il devient professeur au département d’arts visuels du Cégep de Lanaudière à Joliette jusqu’en 2024. Il conçoit des sculptures qui sont récompensées par plusieurs prix (Premier prix MC Abbie), premier prix (format moyen) du Conseil de la sculpture du Québec et finaliste à la bourse Élizabeth Greenshieds).
Il consacre une large part de son temps à l’exploration de différentes disciplines : la sculpture, l’installation, le dessin. Denis Fecteau a exposé régulièrement au Québec, dont de nombreuses fois en solo, entre autres au Centre d’exposition de Val-David ou à la Maison des arts de Laval et à l’édifice « le Belgo ». Il vit et travaille en atelier à Rawdon dans Lanaudière.
Se mouvant à l’intérieur des univers du vivant, l’être est à la fois acteur et observateur de tous ces mondes habités à l’extérieur et à l’intérieur de lui. Il explore, pas à pas comme l’animal, un vaste territoire souvent inconnu. Il parcourt guidé par son instinct les bruissements du silence.
Carole Beaulieu
Carole Beaulieu est née à Montréal. Elle a poursuivi des études postsecondaires en arts visuels et en ébénisterie en Colombie-Britannique, puis a obtenu un Baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia à Montréal en 1990.
Elle puise à deux sources d’inspiration pour la plupart de ses œuvres, soit la nature et le lieu, et aime créer des sculptures ou des installations in situ, où tous les aspects d’un lieu contribuent à la conception de l’œuvre. C’est dans cet esprit qu’elle a produit des installations éphémères et des œuvres permanentes avec une grande variété de matériaux végétaux et de fabrication humaine. Ses résidences d’artiste et ses voyages ont donné lieu à des œuvres imbues des lieux de création.
Sa recherche porte sur les moyens de dire beaucoup avec peu, tant par souci écologique qu’esthétique.
Mosaïque circulaire composée de pierres des champs et de tout autre type de pierre disponible. Les pierres seront couvertes de pigments non toxiques. La mosaïque évoquera le réseau mycorhisien qui vit sous la surface du sol forestier. Ce réseau se forme entre les racines des arbres à l’aide de champignons et permet le partage des éléments tels que le carbone, l’azote et le phosphore. L’œuvre sera une représentation des filaments de mycélium de Chanterelle, tirée d’une image captée au microscope et grossie des milliers de fois.
Français d’origine, designer de formation, c’est à son arrivée au Québec il y a vingt ans, qu’Orélien découvre à travers l’art de la récupération, un processus créatif qui lui est naturel. Son travail de designer, d’artiste récupérateur et d’artisan patenteux l’amène à travers la création et la réalisation d’objets, de mobilier, d’espaces ou d’œuvres d’art, à mettre sa créativité au service de projets uniques et inspirants.
Par ailleurs, c’est au cœur de la nature qu’il puise son inspiration. Il y pratique avec joie l’art nature (land art) et plus spécifiquement l’art des équilibres de pierres (stone balancing), dont il partage tous les secrets, à travers des ateliers d’initiation qu’il anime depuis plusieurs années. De plus, sa pratique de la photographie lui permet d’immortaliser ses œuvres éphémères… et de les exposer.
Issue de la contraction des mots « tension » et « intégrité », la tenségrité est définie en architecture comme « la faculté d’une structure à se stabiliser par le jeu des forces de tension et de compression qui s’y répartissent et s’y équilibrent. »
En physique, nous découvrons aujourd’hui que l’univers tout entier est structuré sur un principe de tenségrité. À l’échelle microscopique d’une cellule comme à l’échelle macroscopique du cosmos, un merveilleux réseau de forces invisibles est à l’œuvre, structurant comme par magie l’équilibre du Tout.
Par sa complémentarité de formes et de couleurs, son jeu de polarités et sa structure de tenségrité, cette œuvre représente l’équilibre naturel, le fondement spirituel de notre réalité matérielle. Elle sous-entend qu’au-delà des tourbillons de tensions de notre monde de dualité, règne en parfaite stabilité, un espace immobile et unifié.
Christina Martin
Christina Martin, artiste multidisciplinaire d’Arthabaska, allie arts visuels, fleuristerie et couture pour créer des œuvres sensibles et poétiques. Diplômée en fleuristerie de l’école d’agriculture de Nicolet et en arts visuels à l’UQAM et Concordia, elle puise son inspiration dans la nature.
Ses créations explorent les contrastes, mariant harmonieusement le brut et le doux, tout en intégrant des éléments contemporains et naturels.
Ses recherches artistiques lui permettent de porter un regard unique sur la relation entre l’homme et l’environnement, en utilisant la diversité des matériaux pour exprimer des émotions et susciter la réflexion.
Christina propose de créer des installations de land art inspirées des arrangements sculpturaux de l’art floral contemporain, en mettant l’accent sur l’accumulation et le mouvement. Le processus de réalisation se déroulera en plusieurs étapes : le premier jour sera consacré à la construction de la
structure de soutien, tandis que les jours suivants seront dédiés au remplissage de cette structure avec divers matériaux naturels.
L’objectif est de créer une installation qui invite le spectateur à interpréter et à imaginer librement.
Placée à l’entrée de la forêt, cette oeuvre sera conçue pour évoquer le passage de l’autre côté du miroir, à l’instar d’Alice dans son voyage au-delà du miroir, où les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être. Un univers qui, pour elle, résonne en plusieurs points avec “ Soyons réalistes, créons l’impossible.”
En utilisant des techniques de fleuristes employées habituellement pour les montages, elle souhaite transformer une méthode courante en quelque
chose d’imaginaire et d’original. Ces sculptures à la fois végétales et florales seront une invitation à l’évasion, un passage vers un monde où la réalité et
l’imagination se rencontrent et se confondent.
Jean Guillet
Jean Guillet débute sa carrière créative peu de temps après ses études en esthétique de présentation au Cégep du Vieux-Montréal. D’abord, étalagiste de vitrines de boutiques, il crée, entre autres, les décors des 35 boutiques Tristan & America au Québec. Parallèlement, entre 1985 et 2000, il agit comme directeur artistique pour de nombreux défilés de mode.
Il ouvre un commerce pignon sur rue en 1990, Fleurs Jean Guillet et continue son talent depuis 5 ans chez Signé Guillet Atelier floral. En 2013 et 2015, il représente le Canada à l’international Land Art Festival en accompagnant Monsieur Marc Bergeron, suivi d’un deuxième accompagnement d’un partenaire suédois, en Suisse. Dans le même domaine, il nous éblouit par la recherche de 11 équipes d’artistes à travers le monde afin de réaliser un Land Art au parc Christophe Colomb, dans le cadre du 350e anniversaire de la fondation de Saint-Jean-sur-Richelieu. Par la suite, au Domaine Trinity, il réalisera une installation de soixante pieds de longueur, suivi d’un autre projet réalisé avec plus de 300 écoliers de l’école primaire du Frère André, au Mont St-Grégoire pour ne nommer que ceux-ci. En 2023, il réalise un projet muséal ‘’ Les Belles de Décembre’’ au Carrefour Richelieu, Mode- Histoire-Création qui attirera plus de 11000 personnes.
En plus d’être un créateur dans l’âme, Jean Guillet est un homme généreux. Il s’implique auprès de plusieurs organismes, pratique la médiation culturelle et invite régulièrement le public ou les étudiants à participer à ses créations. Parrain, président d’honneur, ambassadeur, lauréat ès arts, Jean Guillet est ancré dans sa communauté et il est source de fierté pour ses compatriotes.
En suivant les branches du haut du pommier, nous découvrirons la forme d’un coeur qui aura été l’inspiration de départ.
Comme l’arbre et ses branches fusionnés, l’amour est une force puissante qui unit les êtres humains. C’est une émotion profonde qui nous pousse à prendre soin de ceux que nous aimons, à les soutenir dans les moments difficiles et à partager des moments de bonheur avec eux.
L’amour nous rend plus forts, plus courageux et plus heureux. Il nous donne la force de surmonter les obstacles, de pardonner les erreurs et de grandir en tant que personne.
L’amour est un lien indéfectible qui nous relie les uns aux autres, nous aidant à créer des liens durables et à construire des relations solides. C’est une source d’inspiration et de motivation qui nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes et à nous élever au-dessus de nos peurs et de nos doutes.
En fin de compte, l’amour est la force qui nous guide et nous soutient dans notre parcours à travers la vie. C’est le moteur qui nous pousse à être meilleurs, à aimer plus fort et à laisser une empreintepositive sur le monde qui nous entoure.
Née en Suisse, Ryth Kesselring a immigré au Québec durant son enfance. Elle détient une maîtrise en Beaux-Arts de l’Université Concordia et est récipiendaire de plusieurs bourses, dont la prestigieuse bourse d’études du Fonds de Recherches du Québec – Société et Culture ainsi que celle du Conseil de Recherches en Sciences humaines du Canada.
Son travail a été soutenu par le Conseil des Arts et Lettres du Québec et elle est lauréate du Prix numérique 2021 de Culture Montérégie ainsi que de la bourse d’études supérieures en arts visuels Yvonne L. Bombardier. Elle a approfondi sa recherche artistique à travers différentes résidences d’artiste dont au Musée de la modernité de Salzburg, Autriche (2023), au centre d’artistes Eastern Bloc (2022) et à la Biennale de sculpture de St-Jean-Port-Joli (2021).
Ses installations ont étés présentés au niveau national et international à travers différentes expositions dont au Centre d’exposition d’Amos (2024), Musée du Bas St-Laurent (2023) et à la galerie Arte Documento, au Mexique (2023).
Cette installation In Situ transforme visuellement le lieu créant des illusions cartésiennes dans un environnement naturel. L’œuvre gère l’espace de façon à former des chimères géométriques.
Ce travail fait écho à la gestion du territoire dans un système économique néolibérale et questionne l’optimisation des ressources naturelles déformant les écosystèmes naturels de manière invasive aux teintes coloniales. S’infiltrant au lieu, l’œuvre métamorphose le paysage. À travers cette intervention, il y a une attention particulière à la vulnérabilité des plantes indigènes et une réflexion à la transformation visuelle et sonore de nos habitats dus aux interventions contemporaines d’exploitations des ressources naturelles. Les fils, le lin installé telle une trame de tissage à travers l’espace, rappellent le réseau de communication complexe et fragile qui compose la symbiose de la forêt dans lequel ils s’imprègnent. La cadence, émise par les plantes et organismes vivants, fait écho aux enjeux sociaux, politiques et environnementaux qui composent cet habitat.
L’installation Abstractions géographiques; géométries variables, est une réflexion qui porte sur l’urgence écologique de nos écosystèmes naturels et numériques et sa composition sonore est tel un fragile écho du paysage encapsulé, qui préserve un brin de l’écosystème qui entoure la sculpture fibreuse.
La référence aux chimères et l’illusoire s’encrent à travers l’aspect éphémère et souligne l’absurdité des politiques actuelles qui prônent le contrôle de l’environnement. L’installation réfléchit au lieu et à la symbiose des éléments qui le composent.
Galina Stetco et Özgür Gorel
Galina Stetco est née 1975, en Moldavie
En 2000, elle obtient un diplôme en architecture de l’Université Technique de Moldavie, à Chisinau, capitale du pays. Elle émigre au Canada en 2003 où elle vit depuis dans la région du Grand Montréal. Elle commence à peindre à l’âge de 10 et s’intéresse à la sculpture à partir de 2013.
Depuis 2011, elle se consacre exclusivement à son travail de peintre et de sculpteure. Ses matériaux de prédilection sont l’acrylique et l’huile pour la peinture, l’argile et les polymères, l’acier, le bronze et la pierre pour la sculpture.
Galina Stetco parle le français, l’anglais, le roumain et le russe.
Son travail se retrouve dans des collections privées et publiques au Canada, États-Unis, Suisse, Italie, Edypte , Arabie Saoudite et en Moldavie.
Ferhat Ozgur Gorel est né en 1990 à Artvin/Turquie. Il a étudié au département de peinture du Lycée Anatolien des Beaux-Arts d’Ankara entre 2004 et 2008. Il a poursuivi ses études à l’Université Anadolu, au département de sculpture des Beaux-Arts, de 2008 à 2013.
Il a commencé à participer à des organisations internationales, festivals, symposiums avec la conviction que l’art peut être précieux lorsqu’il est librement exprimé et communiqué avec les habitants locaux.
L’artiste a participé à sa première activité artistique internationale en 2014 et a réalisé 18 sculptures dans l’espace public dans différents pays. Ces pays sont la France, le Luxembourg, la Suisse, la Russie, la Corée du Sud, l’Égypte, l’Italie, la Roumanie, l’Espagne, la Turquie, l’Iran, la Biélorussie et le Canada. L’artiste travaille dans son atelier à Ankara/Turquie.
Amphiterra, c’est une œuvre qui représente des mines à ciel ouvert, rappelant un amphithéâtre grec où l’on raconte différentes histoires.
L’histoire d’aujourd’hui, sur la scène d’Amphiterra, concerne l’avidité humaine et l’exploitation abusive de la nature et de la terre, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours.
AMPHITERRA est une installation de sculptures terrestres qui imite les strates souterraines créées par les activités minières humaines.
Créations-sur-le-champ/Land art Mont-Saint-Hilaire accueille chaque année des artistes professionnels d’horizons artistiques variés. Sous l’œil du public, ils créent des œuvres éphémères inspirées par les techniques du land art dans le cadre enchanteur du verger le Pavillon de la Pomme. Installés au pied du mont Saint-Hilaire, les artistes travaillent avec les éléments que la nature et leur environnement mettent à leur disposition.
Sous la direction artistique de madame Jérémie Boudreault, Créations-sur-le-champ/Land art est devenu un événement culturel incontournable dans la région. L’événement se tient toujours la semaine après l’Action de grâces, soit du mercredi au dimanche, et se déroule sur cinq jours.
Profitez de cette sortie familiale gratuite, idéale tant pour les adeptes de land art que pour les non-initiés!