Oiseaux migrateurs
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Oiseaux migrateurs

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Depuis de nombreuses années, Mont-Saint-Hilaire s’engage pour la protection des oiseaux. En plus d’abriter un refuge d’oiseaux migrateurs, elle a adopté un règlement pionnier pour protéger le martinet ramoneur, une espèce en péril. 

En 2025, la Ville renforce son engagement en déposant sa candidature pour être certifiée Ville amie des oiseaux.

Par cette démarche, nous nous engageons à réduire les menaces humaines à leur survie, à prioriser la conservation et la restauration de leur habitat et à éduquer et informer la communauté à l’importance des oiseaux sur notre territoire.

Partez sur le terrain à la découverte des oiseaux migrateurs

À l’occasion de la Journée mondiale des oiseaux migrateurs (10 mai 2025), nous vous invitons à observer la beauté et la diversité d’oiseaux migrateurs dans la Vallée du Richelieu.

Pour vous aider, nous avons créé des fiches d’information sur dix espèces à observer autour de chez vous.

Avant de partir à l’aventure, vous pouvez imprimer ce document pour noter vos observations.

Vous trouverez des copies déjà imprimées de ce document à la réception de l’hôtel de Ville et à la bibliothèque Armand-Cardinal.

Envoyez-nous vos photos et vos meilleurs sites d’observation!
clic@villemsh.ca

Fiches d'information

Nous remercions chaleureusement Denis Blaquière, Marie-Thérèse Maurice, Thomas Hammond et Robert Allie, bénévoles de la Société d’ornithologie de la Vallée du Richelieu, et notre partenaire Connexion Nature pour leur contribution au contenu de ces fiches.

La bernache du Canada

Nom scientifique : Branta canadensis
Statut : espèce non menacée
Longévité : de 10 à 24 ans 
Vitesse de déplacement : plus 1000 km en une seule journée

  • Dans les champs et sur les gazons
  • Dans presque tous les types de terres humides, les étangs, les lacs et les rivières
  • Elles utilisent souvent le même nid chaque année. 
  • Elles mangent 12 heures par jour (!!) 
  • Les liens familiaux sont très forts : les bandes de migration comprennent des familles voyageant ensemble. 
  • Les oisons communiquent déjà avec leurs parents dans leur œuf! 
  • Elle niche dans l’Arctique en été et passe l’hiver dans le sud des États-Unis ou parfois au Mexique. 
  • Elle est symbolique du changement des saisons printanières et automnales.
  • Elle niche dans la même aire où ses parents ont niché et utilise souvent le même nid chaque année. 

Évitez de les nourrir pour ne pas créer une dépendance aux humains et assurer la continuité de la migration naturelle.

En effet, la Bernache n’abandonne pas un site tant qu’elle est nourrie.

Le canard colvert

Nom scientifique : Anas platyrhynchos
Statut : espèce non menacée
Longévité : jusqu’à 20 ans 
Vitesse de déplacement : jusqu’à 1 300 km en 8 heures (60 à 90 km/h ou plus, dépendant du vent)

Près des lacs, des étangs, des rivières et des mares en terrains boisés. 

Les femelles sont de très bonnes mamans.

Si elles doivent s’éloigner du nid, elles couvrent leurs œufs de plumes et de duvet pour les garder au chaud et les garder invisibles aux prédateurs. 

  • La grande majorité migre vers le centre et le sud des États-Unis. 
  • Son vol peut atteindre des altitudes de 7000 mètres.
  • Le canard colvert est un oiseau très résistant. Certains demeurent dans le Nord, aussi longtemps que les masses d’eau sont libres de glace. 
  • Il niche dans la même aire où ses parents ont niché et utilise souvent le même nid chaque année.
  • Ne leur donnez pas de pain et les laissez-les trouver leur propre nourriture. Le pain gonfle dans leur estomac et peut mener à la malnutrition.
  • Gardez vos chats et vos chiens en laisse si vous vous trouvez dans une zone propice à la nidification. 

Le carouge à épaulettes

Nom scientifique : Agelaius phoeniceus
Statut : espèce non menacée
Longévité : jusqu’à 16 ans
Distance de déplacement : plus de 1 500 km pour se rendre chez nous

  • En bordure des ruisseaux ou des fossés, perché sur un roseau.  
  • À Mont-Saint-Hilaire, il est notamment présent à la gare et le long de la voie ferrée. 
  • Les carouges à épaulettes mâles défendent leur territoire avec conviction pendant la saison de reproduction.
  • On le verra souvent chasser des oiseaux plus gros que lui, comme les corneilles d’Amérique. Ils peuvent également s’y mettre à plusieurs pour faire fuir un intrus. Il pourrait même vous signifier que vous êtes trop près de son nid. 
  • Le carouge à épaulettes est considéré comme partiellement migrateur. Il se déplacera vers le sud lorsque la température sera trop froide.  
  • Il niche et se reproduit dans les milieux humides de l’Amérique du Nord. 
  • Il représente l’un des premiers signes annonciateurs du printemps au Canada. 

À la maison, réduisez les risques de collisions des oiseaux avec les fenêtres en les recouvrant de motifs autocollants pour la rendre plus visible pour les oiseaux.

Le colibri à gorge rubis

Nom scientifique : Archilochus colubris
Statut : espèce non menacée
Longévité : de 3 à 5 ans
Vitesse de déplacement : plus de 1000 km en une journée

  • Dans les champs et sur les gazons.
  • Dans presque tous les types de terres humides, les étangs, les lacs et les rivières.
  • Régions boisées et lisières de forêts, jardins résidentiels et parcs
  • Il s’agit du plus petit oiseau nicheur du Québec, mesurant de 7,5 cm à 9 cm. 
  • Sa capacité à battre des ailes peut atteindre 80 battements par seconde, lui permettant de voler sur place et de reculer en vol (ce qui est rare chez les oiseaux).
  • C’est la seule espèce de colibri présente au Québec et dans l’est du Canada.  
  • Il joue le rôle de pollinisateur au même titre que l’emblématique abeille.
  • Il effectue une migration spectaculaire au cours de laquelle il survole les 800 km du golfe du Mexique.
  • Il revient au printemps pendant les deux premières semaines du mois de mai et retourne à son aire d’hivernage dès la fin du mois d’août jusqu’à la fin de septembre. 

À la maison, plantez des bosquets d’arbustes à fleurs abondantes et des petits conifères.

Choisissez une variété de plants qui assureront tour à tour une floraison continue de mai à septembre.  

Si vous installez une mangeoire à colibri, évitez le miel qui peut rendre les oiseaux malades, les édulcorants artificiels qui n’ont aucune teneur en éléments nutritifs, ou les colorants artificiels.

Nettoyez vos mangeoires au moins une fois par semaine pour éliminer toute accumulation de moisissure ou de bactéries, qui peut s’avérer fatale pour les oiseaux. Pour connaître la façon de nettoyer les mangeoires des colibris, consultez le site Wild About Gardening de la Fédération canadienne de la faune (en anglais seulement). 

Le faucon pèlerin

Nom scientifique : Falco peregrinus
Statut : espèce en péril au Canada, vulnérable au Québec
Longévité : de 13 à 18 ans
Vitesse de déplacement : jusqu’à 500 km en une journée

  • Niche sur des falaises abruptes ou sur des corniches couvertes de végétation.
  • Chasse dans les endroits dégagés tels les champs, les rivages, les marais, les marécages ouverts. 
  • Le faucon pèlerin est le symbole aviaire de Mont-Saint-Hilaire.
  • C’est l’espèce la plus rapide au monde, pouvant attendre des vitesses estimées de 300km/h.
  • En Angleterre, il y a un site de nidification continu qui existe depuis au moins l’an 1243. 
  • Les faucons pèlerins voyagent souvent très rapidement entre leur aire de nidification et leur aire d’hivernage.
  • On a retrouvé en Argentine des individus qui avaient été bagués dans les Territoires du Nord-Ouest. 
  • Il y a deux sites de nidification sur le mont Saint-Hilaire – la falaise de Dieppe et la carrière Mont St-Hilaire. 

Cette espèce est timide et n’aime vraiment pas être dérangée par les activités humaines.

Respectons son intimité en restant bien loin de son nid, sur terre comme dans l’air.

De cette manière, nous pourrons nous assurer qu’elle continuera à nous enchanter avec son cri et sa présence majestueuse. 

Le grand héron

Nom scientifique : Ardea herodias
Statut : espèce non menacée
Longévité : environ 15 ans, parfois jusqu’à 17 ou 20 ans
Distance de déplacement : plus de 1 500 km pour se rendre chez nous 

En bordure des étangs, des lacs et des rivières en eau peu profonde où il va pêcher. 

  • C’est l’un de nos plus gros et plus majestueux migrateurs aviaires. Il mesure plus d’un mètre de haut. 
  • Grâce à son long bec et à son grand cou, le grand héron peut rapidement attraper une proie à distance dans l’eau.
  • Pendant la période de nidification, le grand héron établit des colonies appelées héronnières. Son cri peut étonner. C’est un cri rauque, guttural et presque historique. 
  • Il se reproduit, du début de mars au mois de mai, dans le sud du Canada et après avoir parcouru de 3 000 à 4 000 km du Texas, de la Floride, du Mexique ou de l’Amérique du Sud. 
  • Le héron niche en colonies de 20 à 40 oiseaux au faîte des arbres sur des îles, des péninsules, des rivages et des étangs à castors. 

Il est très vulnérable à l’assèchement des marais.

Il est donc important d’appuyer les campagnes de protection et de préservation des milieux humides.

Le martinet ramoneur

Nom scientifique : Chaetura pelagica
Statut : espèce menacée
Longévité : de 4 à 6 ans
Distance de déplacement : plus de 10 000 km pour arriver chez nous

  • Dans le ciel! Ce petit oiseau passe la majeure partie de son temps en vol.
  • Près des cheminées de maçonnerie.
  • En milieu urbain ou semi-urbain, en particulier les lieux avec des cheminées anciennes en brique ou en pierre.
  • La crainte que la présence de martinets ramoneurs dans une cheminée puisse augmenter le risque d’incendies n’est pas bien fondée. Il n’y a qu’un seul couple qui niche par cheminée et leur nid est la grosseur d’un quart de pamplemousse. 
  • Ce petit oiseau peut consommer jusqu’à 1000 insectes volants par jour. Il est un prédateur naturel efficace des moustiques et d’autres insectes. 

Le martinet ramoneur arrive chez nous dès le mois de mai et y demeure jusqu’en août/septembre lorsqu’il commence sa migration vers l’Amérique du Sud, principalement vers le bassin amazonien. 

  • Si vous avez des gros arbres avec cavités sur votre terrain, laissez-les aux martinets ramoneurs. 
  • Vérifiez si votre cheminée est propice à l’utilisation par le martinet ramoneur et maintenez-la accessible pour l’oiseau. 

Voir notre règlement pour protéger l’habitat du martinet ramoneur

Le merlebleu de l'Est

Nom scientifique : Sialia sialis
Statut : espèce non menacée
Longévité : environ 10 ans
Distance de déplacement : plus de 2 000 km pour se rendre chez nous

  • En bordure des champs, comme autour d’un verger.  
  • À Mont-Saint-Hilaire, il est présent notamment au Pavillon de la pomme. 
  • L’installation de nichoirs aux bonnes dimensions par les ornithologues amateurs a été salvatrice pour le merlebleu de l’Est, permettant à la population de se rétablir. 
  • Le merlebleu de l’Est est insectivore et se nourrit de fruits en automne. Il est friand des fruits des arbres tels que l’Amélanchier du Canada, la viorne trilobée et le sureau du Canada.
  • Le merlebleu de l’Est est considéré comme partiellement migrateur puisqu’il se déplacera vers le sud lorsque les insectes au sol se feront rares et que la température sera trop froide. 
  • Le merlebleu de l’Est arrive à Mont-Saint-Hilaire à la mi-mars / début avril pour nicher là où on peut l’observer. 

Si vous êtes propriétaire de verger ou agriculteur, nous vous invitons à installer des nichoirs autour de votre verger ou de vos champs en friche. 

La paruline noir et blanc

Nom scientifique : Mniotilta varia
Statut : espèce non menacée
Longévité : environ 10 ans
Distance de déplacement : plus de 8 000 km pour se rendre chez nous

On peut l’observer en forêt longeant le tronc d’un arbre ou une grosse branche, à la recherche d’insectes. 

La paruline noir et blanc possède une griffe plus longue sur le doigt arrière de ses pattes, c’est ce qui lui permet de s’accrocher à l’écorce et de s’y déplacer. 

  • Les parulines noir et blanc sont de grandes voyageuses. 
  • Elles peuvent venir d’aussi loin que l’Équateur en Amérique latine. 
  • Les parulines noir et blanc arrivent à Mont-Saint-Hilaire à la mi-avril / début mai. Elle fait partie des premières parulines à arriver dans le sud du Québec. 

À la maison, réduisez les risques de collisions des oiseaux avec les fenêtres en les recouvrant de motifs autocollants pour la rendre plus visible pour les oiseaux. 

L'urubu à tête rouge

Nom scientifique : Cathartes aura
Statut : espèce non menacée
Longévité : 10 ans en moyenne
Mode de déplacement : il peut planer dans les airs pendant des heures 

  • Dans les zones ouvertes, les bois, les contreforts montagneux.  
  • Il évite généralement les régions densément boisées. 
  • Sa période de nidification débute de la mi-mars à la fin avril et se poursuit jusqu’à la mi-septembre. 
  • Les deux parents s’accouplent pour la vie et s’occupent des petits à deux. 
  • Les couples retournent vers le même nid année après année.
  • Les populations présentes à la limite de leur aire de répartition, située au sud du Québec et du reste du Canada, peuvent migrer jusqu’en Amérique du sud.  
  • Il migre en groupe et peut parcourir de longues distances sans se nourrir. 

Maintenir des zones naturelles sans perturbation. 

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