Depuis juin 2015, la Ville de Mont-Saint-Hilaire a procédé à un grand processus de participation citoyenne pour mettre à jour son plan d’urbanisme. Croyant aux principes de développement durable, le travail s’est fait dans cette optique. Aujourd’hui, la Ville de Mont-Saint-Hilaire est fière d’avoir adopté son tout nouveau Plan d’urbanisme durable.
Voici la présentation faite lors de l’adoption du plan d’urbanisme, le 1er mai 2017 :
Synthèse des modifications apportées aux projets de règlements d’urbanisme
Démarche zone A-16
Mise sur pied d’un comité de suivi sur l’avenir des zones A-16, H-111 et H-114 (CAZA 16).
Qu’est-ce qu’un plan d’urbanisme?
Il s’agit du principal règlement de la Ville qui encadre l’ensemble des développements sur le territoire de Mont-Saint-Hilaire. La ville est divisée en secteurs, plus ou moins grands. Pour chacun d’eux, il y a des affectations et des balises à respecter.
Autrement dit : ce qui est permis de faire, tout en s’assurant d’une bonne intégration dans le secteur visé. Le Plan d’urbanisme contient donc, entre autres, les principes d’aménagement à respecter pour tout nouveau projet, qu’il soit résidentiel, commercial ou industriel.
On y retrouve également les éléments que la Ville souhaite protéger et mettre en valeur. Concrètement, le Plan d’urbanisme assure la meilleure harmonie possible dans le développement du territoire et ce, en respectant les priorités que la Ville veut se donner.
Pourquoi refaire un plan d’urbanisme?
Le Plan d’urbanisme de Mont-Saint-Hilaire date de 1991. Afin de demeurer à jour, il a été régulièrement amendé. Cependant, il doit être entièrement révisé puisque la MRC de la Vallée- du-Richelieu (MRCVR) a modifié son schéma d’aménagement en 2014, pour se conformer au Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD). De fait, dans la région de Montréal, il y a un palier au-dessus des MRC : la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Elle a été créée pour donner une cohérence au développement dans la région métropolitaine tout en respectant des grands enjeux, tels que la protection de l’environnement et des zones agricoles ainsi que le transport en commun. Après l’adoption du PMAD de la CMM, les MRC ont eu l’obligation de rendre conforme leurs schémas d’aménagement. Les municipalités doivent ensuite, légalement, rendre leur plan d’aménagement conforme au schéma de la MRC. La MRCVR a donc établi ses balises régionales à partir des règles du PMAD.
Comme la Ville avait l’obligation légale d’adapter son plan d’urbanisme au schéma de la MRCVR, et considérant que ce plan datait de 1991 avec plusieurs modifications, il a été décidé de réviser l’ensemble du Plan ainsi que ses règlements d’application. Autrement dit, il s’agit d’une mise à niveau complète en fonction des règles actuelles et des orientations de la Ville.
Des grands principes nationaux jusqu’aux priorités municipales
Dans la région métropolitaine de Montréal, il y a quatre grands paliers décisionnels qui déterminent les règles d’application générales pour un plan d’urbanisme. Voici :
- le gouvernement du Québec donne des grandes orientations (ex. : préservation des terres agricoles et des couverts boisés);
- la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) adopte un Plan métropolitain d’aménagement et de développement, le PMAD (ex. : les nouveaux développements devront se faire autour des pôles de transport en commun et les zones urbaines auront des seuils minimaux de densité, c’est-à-dire un nombre minimal de logements par hectare);
- les municipalités régionales de comté (MRC) doivent se conformer à ce PMAD en tenant compte de leurs propres réalités (ex. : on identifie les zones où l’on peut faire du développement, les types de développement (résidentiel, commercial, industriel), les principales exigences, les densités régionales ou municipales et les exceptions sur ces zones);
- les municipalités de chacune des MRC doivent rendre leur plan d’urbanisme conforme au schéma d’aménagement de leur MRC (ex. : comment seront réparti les développements sur les zones urbaines et de quelles manières). Chacune d’elles peut gérer l’application des règles selon ce qui est autorisé et en fonction de ses priorités.
Un choix de communauté, une participation exemplaire
Le Conseil municipal a choisi la voie de la participation citoyenne. Au total, pas moins de 17 activités ont été tenues avec les citoyens. Des centaines de participants ont été présents lors de l’ensemble des 17 rencontres de travail et d’information. Tout au long du processus qui a débuté en juin 2015, le Plan d’urbanisme durable (PUD) s’est construit, a évolué, s’est dessiné aux couleurs de la communauté hilairemontaise.
Cette démarche, baptisée Notre Mont-Saint-Hilaire 2035, fut saluée comme étant exemplaire par la CMM, le ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Monsieur Martin Coiteux, ainsi que par de nombreux intervenants et observateurs de Mont-Saint-Hilaire et de la scène municipale québécoise.
Des plans et des grands thèmes
Notre Mont-Saint-Hilaire 2035 fut également l’occasion d’identifier, avec les citoyens, les principales orientations du prochain quartier autour de la gare, celui qui prendra place sur les terrains de l’ancien camping et de l’actuel garage municipal[1]. L’exercice a aussi permis de tracer les grandes lignes des développements prévus derrière les Résidences Soleil (zone H-105). Ces travaux ont permis de créer un Programme particulier d’urbanisme (PPU[2]) qui est intégré au PUD.
Dans ce contexte, le boulevard Sir-Wilfrid-Laurier a lui aussi fait l’objet de discussions dont les résultats seront forts utiles lorsque viendra le temps de revoir sa configuration.
Enfin, six grands thèmes ont été travaillés avec les citoyens pour façonner Mont-Saint-Hilaire dans les années à venir :
- Agriculture et périmètre urbain
- Commerces et services
- Transport et circulation
- Patrimoine et paysages
- Milieux naturels
- Milieux de vie
Consulter l’ensemble du processus de participation citoyenne et les documents associés
Notes
[1] Le garage municipal, le dépôt à neige et l’écocentre seront progressivement relocalisés, au cours des prochaines années, dans le parc industriel.
[2] Il s’agit d’une planification plus détaillée pour ces deux secteurs