Journée mondiale des espèces menacées
En ce 11 mai 2022, la Ville souhaite souligner la Journée mondiale des espèces menacées en mettant de l’avant quelques espèces protégées sur son territoire.
La tortue serpentine
Facilement reconnaissable grâce à sa grande taille, sa longue queue dentée et sa carapace épaisse, la tortue serpentine est la plus grosse de nos tortues d’eau douce. Ce reptile à long cou peut se reproduire après l’âge de 15 ans, puis parcourir 10 km, dont 1 km en milieu terrestre pour trouver l’endroit idéal pour pondre. Comme cette traversée est parsemée d’embûches, en 2018, la Ville et le Centre de la Nature du mont Saint-Hilaire ont procédé à l’installation de deux panneaux de signalisation annonçant une traverse de tortues serpentines sur la rue du Golf. Cette initiative permet ainsi de réduire le risque de collision et de mortalité de cette espèce menacée.

Le faucon pèlerin
Il y a 25 ans, lorsque la Ville de Mont-Saint-Hilaire a acquis le terrain du Foyer Savoy pour bloquer un développement immobilier et protéger l’habitat du faucon pèlerin, celle-ci était loin de se douter que le piémont du mont Saint-Hilaire deviendrait un important réseau diversifié d’aires protégées. Le faucon pèlerin fait partie des 200 oiseaux qui ont été identifiés sur le mont Saint-Hilaire. Un couple niche chaque année sur les parois de Dieppe de la Réserve naturelle Gault. Il est sensible au dérangement humain et, comme ce type d’habitat est particulièrement rare, les parois de falaise sont strictement protégées.

Le martinet ramoneur
Ce petit oiseau utilise presque exclusivement les vieilles cheminées en pierre ou en brique pour construire son nid. Sa présence dans une cheminée ne représente aucun risque d’incendie, ni aucun danger pour la santé. Pour contribuer à protéger cette espèce en péril, la Ville de Mont-Saint-Hilaire a identifié les cheminées qui pourraient potentiellement abriter le martinet ramoneur sur son territoire. Ainsi, lors d’une demande de permis quelconque, les propriétaires sont informés adéquatement sur la présence potentielle de cet oiseau et sur les mesures à prendre pour assurer la protection de son habitat. La Ville protège également la cheminée de l’ancienne école Sacré-Cœur, où des martinets ramoneurs en nidification ont été observés.
