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Protection des milieux naturels : Mont-Saint-Hilaire délimite un peu plus de 70 milieux humides
Un vaste chantier de caractérisation de milieux naturels s’est déroulé sur le territoire de la ville de juin à septembre 2023. Résultat? Nous avons répertorié un peu plus de 70 milieux humides qui totalisent une superficie de 59,1 hectares. L’étude a aussi permis de répertorier une foisonnante diversité faunique et floristique sur environ 150 hectares de milieux boisés.
Les données recueillies lors de ce vaste chantier permettront à la Ville de clarifier la superficie réelle du territoire couvert par les milieux humides et d’identifier les habitats potentiels d’espèces fauniques et floristiques rares ou protégées par la Loi. Elles favoriseront la mise en œuvre de l’axe 3 du Plan climat, soit la protection et valorisation de la biodiversité, souligne Marc-André Guertin, maire de Mont-Saint-Hilaire.
Ainsi, l’étude a permis de caractériser et de délimiter un peu plus de 70 milieux humides distincts qui totalisent une superficie de 59,1 hectares. Les milieux humides sont des écosystèmes exceptionnels qui aident notamment à filtrer l’eau, à renflouer les nappes phréatiques, à diminuer les inondations et à séquestrer une portion du carbone atmosphérique. Plus précisément, cinq grands types de milieux humides ont été identifiés : étangs, marais, marécage arborescent, tourbière boisée et tourbière minérotrophe ouverte. Les marécages arborescents constituent le type de milieu humide le plus commun.
De plus, l’étude a permis de répertorier une foisonnante diversité faunique et floristique sur environ 150 hectares de milieux boisés. Par exemple, 15 espèces floristiques à statut de protection légal ont été identifiées, notamment le caryer ovale, le chêne bicolore, l’adiante du Canada, le carex folliculé, la matteuccie fougère-à-l’autruche et l’aulne tendre. Le noyer cendré a aussi été identifié. Cet arbre à essence noble est en voie de disparition au Canada et possède un statut de protection légale.
Par ailleurs, un total de 83 espèces d’oiseaux, dont 2 possédant un statut de protection légale au Québec, ont été recensées. Sur les 8 espèces de chauve-souris répertoriées au Québec, 5 ont été observées dans les milieux naturels de Mont-Saint-Hilaire. Même une espèce de fourmi susceptible d’être désignée menacée ou vulnérable au Québec a été identifiée. Cette fourmi, qui habite les milieux humides, construit des terriers pouvant mesurer plus d’un mètre de hauteur!
Ce travail de caractérisation a ciblé des lots privés localisés en dehors des zones ayant un statut de protection légale (servitudes de conservation, piémont, montagne, etc.). Ces zones sont d’intérêt élevé, car elles assurent la connectivité entre les milieux naturels régionaux et permettent la préservation d’une grande diversité biologique. Quant aux propriétaires des lots ciblés par l’étude, ils recevront un cahier des résultats incluant de l’information détaillée sur les milieux naturels et la biodiversité présents sur leur terrain.
Ce projet a été possible grâce à un soutien financier de 20 000$ provenant du Fonds des municipalités pour la biodiversité et de 15 000$ du programme Agir pour la faune de la Fondation de la faune du Québec et de son partenaire, le ministère de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques, de la Faune et des Parcs.